Lait maternel et lait d’animaux
Le lait maternel
est le plus adapté à l’enfant et évolue selon son âge. Sa composition varie d’une mère à l’autre, pendant la tétée, au cours de la journée et au fil des mois. En plus de ses qualités nutritives (glucides, protéines, lipides, vitamines et oligo éléments …), le lait maternel contient des cellules immunocompétentes et une grande variété d’hormones et de facteurs de croissance (insuline, glucocorticoïdes …) absents du lait de vache. Des différerences majeures persistent entre le lait de femme et les préparations adaptées pour nourrissons, malgré les efforts des industriels.
Durant les trois premiers jours de l’allaitement le lait maternel, appelé colostrum, a une composition différente du lait mature. Moins riche en lipides et en lactose, il est moins énergétique mais plus riche en cellules immunocompétentes, en oligosaccharides et en protéines ainsi qu’en immunoglobulines et facteurs de croissance, alors que les caséines sont pratiquement absentes. Tous ces éléments contribuent à protéger le nouveau-né pendant cette période néonatale précoce. Rapidement, en quelques jours, la composition rejoint celle du lait mature.
En cours de tétée la composition du lait change et s’enrichit en graisses et en micelles de caséine.
Le lait de vache
du fait de son taux en protéines et minéraux trop élevé, entraîne une surcharge rénale.
D’une façon générale, et plus particulièrement sur les lipides (acides gras essentiels insuffisants), ainsi que le manque de fer, il ne répond pas suffisamment aux besoins nutritionnels du nourrisson.